Contrat de prévoyance Collecteam : Ne payons pas pour les erreurs de notre employeur !
En 2012, la Ville de Nantes et Nantes Métropole ont fait le choix de retenir Collecteam/Humanis comme prestataire dans le cadre d’une convention de participation prévoyance englobant 19 collectivités adhérentes.
La CGT est attachée à ce que les agents soient nombreux à disposer d’un contrat de prévoyance fiable en cas d’arrêts maladie prolongés, invalidité, etc… mais pas à n’importe quelle condition !
La CGT, en Comité Technique Paritaire, à la Ville et à Nantes Métropole était la seule organisation syndicale à voter contre le choix de ce prestataire, 1er courtier de France, filiale du groupe Verspieren, bien placée dans le classement des fortunes de France. Nos employeurs avaient préféré le seul critère financier aux valeurs mutualistes et solidaires que nous défendons.
À l’époque, nous avions alerté sur les retours de situation déjà connus à Brest métropole océane, qui connaissait en 2012 une hausse de 3% de ses cotisations après la première année.
L’engagement de nos collectivités avec Collecteam court sur une période de 6 ans (2013-2018), et prévoit que les cotisations soient bloquées les 3 premières années. C’est ce qui s’est produit sur la période 2013-2015. Aux termes de ces 3 années, Collecteam annonce un résultat déficitaire sur le bilan 2013 et une hausse des cotisations de 0,1 % pour 2016. Et qu’en sera-t-il pour 2017 ?
Depuis 2012, malheureusement d’autres retours d’expérience désastreux sont apparus et nous donnent raison : Montreuil + 30% de hausse des cotisations, Moissac + 25%, Cdg44 + 20 %, résiliation à la CC du Lac du Bourget, à Dunkerque, Besançon, CG 34, situations dramatiques à Rezé, etc.
En répondant à des appels d’offres avec des cotisations « plancher », Collecteam décroche les marchés, mais rapidement, des hausses de cotisations surviennent. La CGT demande le bilan pour 2014 afin de mesurer l’impact sur les cotisations 2017.