SYNDICATS TERRITORIAUX DE LA VILLE DE NANTES ET DU CCAS
PROMOTION 2006 DES AGENTS MUNICIPAUX
La coupe est pleine !
La municipalité enfonce davantage le clou cette année en multipliant l’usage du critère de « poste occupé » ou « missions exercées ». Cela revient à dire que pour bénéficier de nombreuses promotions, il faut être au bon endroit au bon moment.
Ce système de promotion, mis en place par la municipalité actuelle, est inadmissible car il remet en cause le principe d’égalité de traitement entre les personnels :
- Le maire détient le pouvoir de nomination sur les postes vacants. Les agents subissent donc l’arbitraire de l’employeur du fait de ce pouvoir discrétionnaire. Ainsi, des postes vacants dans les services municipaux sont parfois pourvus d’avance et pour certains sans publicité préalable. Dans ce cas, il est impossible à de nombreux agents de défendre leur chance sur de nombreux postes.
- La mobilité interne est faible dans notre collectivité. Dans ces conditions, comment l’agent peut-il intégrer un poste lui permettant un meilleur déroulement de carrière avec si peu d’appels à candidature ?
- L’agent qui occupe un poste à « promotion » n’a pas d’intérêt à en changer quand bien même il peut en ressentir le besoin. Son intérêt est d’attendre sa nomination au grade supérieur. Est-ce une motivation mobilisatrice pour l’agent ? À terme, la mobilité sur les postes à « promotion » peut être freinée diminuant ainsi un peu plus les offres de mobilité à paraître dans l’Hebdo.
Notre commentaire :
Le Député-Maire et plus largement nos élus seraient bien inspirés d’interpeller le gouvernement sur la question des quotas qui paralysent trop souvent notre déroulement de carrière. A priori, ils préfèrent passer du temps à créer des règles favorisant le clientélisme. À ce titre, la CGT et l’UFICT-CGT refusent de s’associer au système actuel qui ressemble à s’y méprendre à celui de la politique des « petits copains ». L’existence de règles statutaires limitant le déroulement de carrière ne doit pas permettre à la municipalité de mettre en place un système « au mérite » bafouant le principe fondamental d’égalité de traitement des agents.
Nos propositions :
Il faut mettre en place des règles de nomination équitables, pour départager les agents promouvables, permettant de reconnaître leur parcours professionnel :
- En retenant en premier lieu la notation de l’agent basée sur sa manière de servir,
- en second : l’examen professionnel si le statut le prévoit,
- en troisième : l’ancienneté dans le grade.
Nos propositions, basées sur l’ancienneté, favorisent le nombre des promotions. En effet, plus l’agent promu a de l’ancienneté, plus vite il libère le poste pour un autre du fait de son départ à la retraite.
En outre, nous exigeons la suppression de tout « quota mairie » et plus généralement de tout critère mairie limitant le nombre de promotions ou d’avancements d’agents rendus possibles par le statut de la fonction publique territoriale.
Dans notre collectivité, chaque agent est important pour assurer la continuité du service public.
Chacun doit donc pouvoir prétendre, à égalité de chance, à une promotion ou un avancement de grade.
LA CGT ET L’UFICT CGT LUTTERONT À VOS CÔTÉS POUR QUE VOTRE PARCOURS PROFESSIONNEL SOIT RECONNU !
20/06/2006