Déroulement de carriere, taux de promotion
La collectivité avait lancé un calendrier de discussions et de négociations sur l’application de la loi Hortefeux en matière de taux de promotion en vue de proposer le dossier pour avis au CTP du 25 juin :
Rencontre municipalité/syndicats : le 12 mars 2007, présentation des dispositions légales, pas de négociation sur les taux de promotion
Rencontre municipalité/syndicats : le 2 mai 2007, présentation des dispositions légales, pas de négociation sur les taux de promotion
Bilatérale municipalité/CGT : le 3 mai 2007, pas de négociation sur les taux de promotion
Rencontre municipalité/syndicats le lundi 11 mai : annulée par la municipalité
Rencontre municipalité/syndicats le jeudi 31 mai: annulée par la municipalité
Conséquences : la municipalité présente un protocole rédigé sans aucune négociation pour avis au Comité Technique Paritaire du 25 juin 2007.
Et si le « 49-3 » existait pour notre collectivité !
Le Député Maire qui est aussi le président de la CUN, en connivence avec d’autres employeurs locaux (exemple : Conseil Général de Loire-Atlantique), impose ses conditions pour brider toute velléité revendicative.
Aujourd’hui, un agent qui intègre la fonction publique à l’échelle 4, avec un déroulement de carrière linéaire, mettrait 22 ans au minimum pour atteindre le sommet de son cadre d’emploi, ce qui n’est déjà pas la panacée en soi !
La municipalité considère qu’il est plus intéressant pour ce même agent d’avoir un déroulement de carrière sur 30/40 ans, dans son cadre d’emploi !!!! Ce système lui permet de plus d’instaurer la nomination au « mérite », système aujourd’hui en place qui favorise le clientélisme dans nos services, la concurrence entre salariés avec pour conséquence de nuire au travail d’équipe. Bien sûr, la municipalité s’offre au passage quelques économies sur le dos des salariés.
La CGT se positionne une fois de plus pour un déroulement de carrière linéaire ce qui induit un ratio de 100 % promus/promouvables et non par l’instauration de taux de promotion un cran au-dessus des quotas préexistants qui nient les qualifications et l’expériences professionnelles acquises par les agents !!!!!!!!!
Si certaines organisations syndicales pensent que la résignation et le fatalisme sont la clé de voûte de toutes négociations, si la municipalité applique de façon minimaliste une réforme gouvernementale, la CGT, pour sa part, n’abdique pas et n’abdiquera jamais lorsqu’il s’agit de défendre l’intérêt des salariés.
La CGT dénonce la méthode mise en place aujourd’hui par la collectivité qui n’est autre qu’une parodie de dialogue social !!!
Nous considérons ce simulacre de négociations comme un mépris profond pour les agents de la collectivité. Le déroulement de carrière linéaire est seul garant d’une égalité de traitement entre agents.
Les ratios promus/promouvables sont négociés annuellement.
Nous devons amplifier la mobilisation, signer massivement les pétitions pour contraindre la Municipalité à appliquer les 100 % .
Toutes les petites communes des départements 44, 72 et 49 ont adopté les 100 %. C’est donc possible.
Chaque agent a droit de finir sa carrière à plus de 1 600 €.
Organisez-vous au sein de la CGT
15/06/2007