DANGER


MESURES EN FAVEUR DES CRECHES…


OU VOULOIR FAIRE PLUS… AVEC MOINS !


Pour Monsieur BAS, ministre délégué à la Sécurité Sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille, les crèches coûtent trop cher :

- Trop de personnel

- Trop de qualifications

- L’application des 35 heures coûte cher...

Aujourd’hui, dans un contexte de pénurie des places offertes ; de manque de professionnels qualifiés répondant aux exigences des textes en vigueur ; de la volonté politique de réduire les coûts.

Monsieur BAS a déclaré :

- Il faut aller plus loin….

- Il faut améliorer l’accueil de la petite enfance « en levant certains obstacles réglementaires » et en assouplissant les normes établies par le décret du 1er août 2000, relatif aux établissements et structures d’accueil des jeunes enfants de moins de 6 ans. Il faut parvenir « à une meilleure maîtrise des financements » et une « meilleure gestion » du budget attribué aux crèches.

COMMENT ? en modifiant le décret du 1er août 2000

POUQUOI ?

Pour élargir les catégories de personnels en assouplissant les niveaux de diplômes exigés.

Pour permettre la mutualisation des directions des petites structures d’accueil.

Pour assouplir les règles relatives au taux d’encadrement des enfants : le ratio du personnel ne sera plus calculé en fonction des enfants pouvant être accueillis, mais en fonction des enfants présents réellement à une heure donnée.

Pour pouvoir créer des microstructures.

Favoriser la création d’entreprises de crèche.

CONSEQUENCES

Ces mesures feront subir à l’accueil collectif, qui est le plus réglementé à l’heure actuelle, des régressions importantes en matière de financement et de qualité.

La CGT appelle les professionnels, les parents à se mobiliser pour pouvoir répondre aux besoins des familles en matière de quantité des places et de qualité d’accueil.

Ils demandent la création d’un véritable service public d’accueil des jeunes enfants. Cela veut dire des équipements de qualité, en nombre suffisant, accessibles à toutes les familles, fonctionnant avec des personnels qualifiés ayant des responsabilités et un salaire en fonction de leurs qualifications.

C’est seulement à ce titre que nous pourrons prétendre à un véritable service public de la petite enfance répondant réellement aux besoins des citoyens de ce pays.

La fédération CGT des Services Publics sollicite une audience après du Ministre.

14/12/2006