POUVOIR D'ACHAT :
la chute libre !
Définition : le pouvoir d’achat est le résultat comparatif de deux points : les revenus et la hausse des prix.
Pourquoi notre pouvoir d'achat a t'il baissé ?
· Depuis 25 ans, les salaires ne sont plus indexés sur les prix. Plus de 38 % des salariés perçoivent une rémunération inférieure à 130 % du SMIC, soit 1 583 € bruts. 12,4 % de la population française est, selon des références européennes, en dessous du seuil de pauvreté : 1 salarié sur 10 a recours à la solidarité.
· 1 SDF sur 4 est salarié. La pauvreté touche aussi les fonctionnaires.
· Depuis le 1er janvier 2000, la perte de notre pouvoir d’achat s’élève à 5,7 %.
· Les salaires actuels ne permettent pas d’avoir un niveau de vie décent.
· Le passage à l’Euro a aggravé la situation : le prix des principaux postes de consommation qui sont les produits alimentaires, le loyer, les transports, les soins de santé ont fortement augmenté (ex : carburant + 16 %, fioul + 39 %, pain + 13,6 %)
Pourtant le Gouvernement fait cadeau au patronat en 2006 de 23,7 milliards d’€ d’exonération de cotisations sociales pour un résultat plus que douteux en terme de créations d’emplois.
C’est pourquoi la CGT revendique la hausse du SMIC à 1 500 € tout de suite, comme salaire de base pour les salariés sans qualification aucune. Pour y parvenir, le Gouvernement doit donc décider plus qu’un simple coup de pouce, il doit décider d’une hausse immédiate de 300 €.
Tous les salariés gagneront à une véritable augmentation du SMIC, car cela permettra une véritable revalorisation des retraites et des pensions ; une véritable reconnaissance par le salaire des qualifications et de l’expérience, la revalorisation des revenus des privés d’emploi et celle des minima sociaux.
Plus de salaire, c’est plus de consommation et donc plus de croissance : c’est efficace pour la création d’emplois et pour lutter contre le chômage. C’est efficace pour rendre plus saine et plus durable l’économie de la France.
Alors, il faut stopper les exonérations de cotisations sociales aux entreprises dès lors que celles-ci ne sont pas accompagnées de véritables créations d’emplois. Or, aujourd’hui, ces exonérations sont utilisées pour comprimer les salaires, et alimentent le déficit de la Sécurité Sociale.
Quand le luxe sourit,
la misère, elle, fait une sale grimace !!!
17/11/2006